La prise en charge sexothérapeutique en couple est également une démarche thérapeutique impliquant les deux partenaires du couple. Ces derniers rencontrent régulièrement le thérapeute de façon à améliorer la qualité de leur vie affective et sexuelle. La sexothérapie en couple porte principalement sur la résolution des troubles liés à la vie sexuelle et affective du couple.
La vie sexuelle est l’un des piliers essentiels du couple ; la sexothérapie en couple utilise cette porte pour permettre aux deux partenaires de reconstruire le couple.
2. La situation idéale : dans quel ordre faire les démarches thérapeutiques ?
Dans beaucoup de situations, thérapie de couple et sexothérapie en couple sont complémentaires. Dans quel ordre faut-il faire ces démarches thérapeutiques ?
De façon idéale, il est souhaitable de faire les deux démarches thérapeutiques simultanément en commençant par la sexothérapie en couple. Le couple pourra reconstruire une vie sexuelle et affective épanouie ; beaucoup de difficultés seront aplanies.
3. Quels sont les troubles pour lesquels la sexothérapie en couple est conseillée ?
Le fonctionnement d’un couple repose sur plusieurs piliers ; la vie sexuelle et affective en est un ; nous pouvons également évoquer la vie sociale et professionnelle, la place que chaque conjoint occupe dans le couple…
La sexothérapie en couple est particulièrement conseillée lorsque les deux conjoints ont pu identifier que c’est la vie sexuelle et affective qui est à l’origine d’un nombre important de difficultés au sein du couple.
Les troubles qui sont les plus fréquents sont :
Des troubles du désir : soit une baisse importante du désir au sein du couple, soit un décalage qui se creuse entre le désir sexuel de monsieur et celui de madame.
Des difficultés à atteindre le plaisir sexuel.
Des différences significatives dans la façon d’exprimer et de vivre l’amour porté à son conjoint.
L’absence d’harmonie dans la vie sexuelle et affective du couple.
Des difficultés à communiquer et à parler de sa vie affective et sexuelle.
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